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Trump II, l’Europe toute-puissante et la France perdue

Temps de lecture ( Niveau Geek :') ) : 4 minutes

Donald Trump est de retour à la Maison-Blanche depuis janvier 2025 et, à en croire certains, tout se passerait comme dans un mauvais remake de film hollywoodien. Pourtant, les projecteurs se sont plutôt braqués sur le Vieux Continent : on croyait que l’élection américaine bouleverserait la planète, mais la France, elle, s’est réveillée avec l’Europe comme véritable patron.

Plus personne ne comprend rien, surtout pas les Français, qui découvrent un peu tard que leur pays s’est retrouvé pieds et poings liés à Bruxelles et à ses dirigeants technocrates. Le scénario est digne d’une série à suspense, avec, en toile de fond, des rumeurs de corruption, voire de pratiques quasi mafieuses.

L’Amérique de Trump ou le détail anecdotique
Soyons honnêtes : on s’attendait à ce que la réélection de Donald Trump secoue la géopolitique mondiale. Mais l’ironie, c’est que l’homme du célèbre slogan “America First” suscite moins de frayeur dans l’Hexagone que la prise de conscience — tardive — qu’“ici, c’est l’Europe qui commande.”

Hier encore, on nous répétait que l’Oncle Sam jouait au grand chef d’orchestre des affaires internationales. Désormais, Trump peut bien tweeter et provoquer tout son saoul, les Français ouvrent les yeux sur autre chose : en réalité, l’avenir de leur pays ne se négocie plus vraiment à l’Élysée, mais dans les couloirs — feutrés ou pas — de Bruxelles.

Un patron inattendu… et pas vraiment élu
Tout le monde aime pointer du doigt les présidents américains, élus au suffrage universel indirect, mais avec un mandat clair et un Congrès qui peut faire pression. À Bruxelles, en revanche, les hauts dirigeants de la Commission européenne et autres institutions ne passent pas par la case urnes — ou alors de loin, en zigzag et par procuration.

Ce n’est pas que les Français n’aiment pas l’Europe. Après tout, le fameux “projet européen” a longtemps fait rêver… Hitler en premier lieu. Oui, c’est osé de le rappeler, mais la « grande Europe » comme concept, certains y avaient déjà pensé, et pas forcément pour le meilleur. De nos jours, l’idée se veut évidemment plus pacifique et démocratique, mais quand on voit qui tire certaines ficelles — ou à tout le moins qui signe les traités dans l’ombre —, ça fait réfléchir.

Des élites vendues ?
On entend de plus en plus dire que les élites françaises, occupées à briller dans des institutions internationales ou à signer des traités au petit matin, ont “vendu” le pays. On exagère ? Possible. Mais le constat qui émerge est que ces dirigeants, issus pour certains des rangs de la haute fonction publique, ont préféré — sous couvert de “pragmatisme” — déléguer un maximum de compétences à l’Union européenne.

Le résultat ? La défense, l’industrie, l’énergie, et même l’agriculture : tout se décide en concertation avec Bruxelles. Les gouvernements français successifs ont parfois maintenu l’illusion d’un choix souverain, mais le jeu des traités rend la marge de manœuvre presque inexistante.

Des Français perdus dans un contexte dégradé
Avec une économie chancelante, une crise écologique grandissante et des tensions sociales qui ne faiblissent pas, la France n’avait pas vraiment besoin d’un nouveau choc. Or, voilà que ses citoyens découvrent, médusés, que l’ultime autorité n’est plus située sur le territoire national.

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Le plus savoureux ? L’Europe, censée être une grande famille où chacun se soutient, semble parfois prendre des allures de syndic de copropriété, où la moindre querelle de voisinage peut virer à l’imbroglio bureaucratique. Ceux qui espéraient se tourner vers un “chef” clair, comme on en voit dans un gouvernement classique, se retrouvent face à un labyrinthe de comités et de commissions qu’ils ne maîtrisent pas.

L’illusion du retour du “protecteur” américain ?
Pendant ce temps, Donald Trump, toujours plus showman, enchaîne les déclarations tonitruantes et les tweets incendiaires. Certains, en France, s’imaginent qu’à force de gueuler, il pourrait jouer les arbitres dans ce duel entre l’Hexagone et Bruxelles. Une belle illusion, car Trump n’a en réalité que faire des états d’âme des Européens : tant que ses intérêts et ceux de son pays sont préservés, il laissera l’UE se débrouiller.

Les plus malicieux rappelleront que, dans les faits, l’Amérique et l’Europe peuvent être de mèche quand il s’agit de préserver un certain ordre économique, quitte à bousculer une France déjà fragilisée. Comme d’habitude, les citoyens du Vieux Continent risquent de découvrir que, quand deux grands joueurs discutent, les pions sur le plateau ne sont pas dans la confidence.

Un grand réveil français ?
Les Français, réputés pour leur esprit frondeur, commenceront-ils à remettre en question ce système ? Peut-être. Mais entre un Trump conquérant de l’autre côté de l’Atlantique et une Europe qui agit comme un super-gouvernement de fait, la marge d’action semble bien mince.

Certains rêvent d’une révolution 2.0, d’autres d’un grand sursaut national ou d’une refondation de l’Union européenne… et la plupart ne savent plus à quel saint se vouer. Pendant ce temps, les élites continuent de négocier dans l’ombre, signant des compromis à rallonge, tandis que les affaires de corruption “mafia-like” viennent régulièrement écorner l’image de Bruxelles.

Et devinez quoi ?
Ironie de l’histoire, nous voilà de nouveau orientés vers un climat de tension — voire de confrontation — avec la Russie, comme si le cycle se répétait inlassablement. Il faut croire que le Vieux Continent adore rejouer ses tragédies en boucle : la menace à l’Est, le parrain américain à l’Ouest, et Bruxelles qui, dans tout ça, cherche à imposer ses règles malgré les affaires douteuses qui circulent.

Bref, si la France reste attachée à la devise “Liberté, Égalité, Fraternité”, il faudra sans doute un sacré tour de force pour la faire coexister avec la “réalité” de 2025 : un Trump toujours plus sûr de lui, une Europe tentaculaire qui fait la pluie et le beau temps chez ses États membres, et un spectre de guerre qui, décidément, ne veut jamais s’éloigner trop longtemps de l’horizon.